C’est parti pour la sixième étape de marche par le chemin de halage qui longe le canal du Midi ! Au programme de cette journée : exposition de sculptures, traversée des herbes folles, découvertes des ouvrages d’art… Puis baignade et apéro couchsurfing !
Point kilométrique 127 (à peu près)
Je me réveille dans mon tonneau (j’adore cette phrase). Je suis la première levée, mes voisins font la grasse matinée… C’est tentant ! Mais je préfère me mettre en route, car la météo s’annonce capricieuse aujourd’hui encore. Je saute sous la douche, installée elle aussi dans un foudre. Je papote un peu avec Jo, qui a repris et réaménagé le lieu avec Xavier il y a quelques années. Comme elle a passé toute sa carrière à travailler dans le social, on se met à refaire le monde dès le petit déjeuner (lequel est, au passage, gargantuesque). La gentillesse de Josiane rend le départ encore plus difficile. Je me promets de repasser par le Relais Occitan pour faire découvrir ce lieu exceptionnel à mes amis !
Je quitte à regret le lieu-dit Le Beauvoir, qui se trouve à deux kilomètres du canal. En route, je profite de la vue sur la montagne d’Alaric, plus dégagée ce matin.
Après un bref passage à l’épicerie du village pour acheter des fruits, je dépasse l’une des dernières «salle du peuple» du coin. Avec une appellation pareille, la mairie de Marseillette a dû compter quelques conseillers municipaux bien à gauche. Les rues Brassens, Jacques Brel, Marcel Pagnol ou François Mitterrand viennent le confirmer.
Point kilométrique 127, en vrai
À peine plus loin, je rejoins l’écluse de Marseillette, non loin de l’étang asséché que le canal du Midi longe à cet endroit. Autrefois utilisé exclusivement pour la culture du riz, l’ancien étang est aujourd’hui tourné vers une agriculture plus diversifiée. Suivant un projet d’aménagement datant du XVIIe, des canaux d’irrigation y ont été creusés au XIXe siècle, transformant l’étang en vaste plaine cultivable.
Ici, pour la première fois depuis que j’ai quitté Carcassonne, le chemin de halage passe sur l’autre rive.
Un vieux monsieur qui se promène sourit lorsque nous nous croisons. Mon linge n’étant pas sec, j’ai accroché une corde sur mon sac pour y suspendre ma lessive. Les escargots qui ont trouvé refuge dans l’interstice d’un plot trimballent leur maison sur leur dos, et moi, je progresse le long du canal, avec mes petites culottes qui virevoltent dans mon sillage. Je sens peu à peu toute velléité de glamour m’abandonner.
Le bief de Fonfile est verdoyant et ombragé. Le chemin s’enroule dans de larges virages bordés d’herbes folles. Sur la rive d’en face, j’aperçois un ouvrage à la fonction indéterminée : s’agit-il d’un petit quai, d’une cale ou d’un ancien épanchoir ? Difficile à dire…
Dans ce secteur, la voie d’eau est prise en sandwich entre l‘Aude, au Sud, et le canal Sud… Au Nord ! De nombreux rus traversent le canal du Midi… Ainsi que des lignes à hautes tension, indiquées ici pour les bateaux qui navigueraient avec leurs mâts levés.
Point kilométrique 130
J’atteins l’écluse de Fonfile, dite «Fontfile» ou Rachin. Elle dispose d’un point d’eau en libre accès. La maison du gardien de l’écluse est imposante. Sous la toiture, on peut encore apercevoir deux rangs de génoises ornant le haut de la façade.
Les premières embarcations franchissent tranquillement les bassins en forme d’olive de cette écluse triple située sur la commune de Blomac.
Les résineux du sud côtoient les nombreuses vignes plantées le long du canal. Entre Carcassonne et Le Somail, le canal du Midi dessine un ruban qui longe par le Sud les communes d’appellation Minervois. Au nord, ce sont les excellents crus Minervois-La Livinière, une A.O.C.* qui concerne les vins du Petit Causse. Et par ici, principalement des cépages blancs, qui profitent de la fraîcheur de la voie d’eau. Je m’approche maintenant de l’autre extrémité de l’étang asséché et des dernières rizières audoises.
Les abords du canal sont très calmes ce matin. Pas de vélocipèdes. Seul un homme descend le canal en canoë, pagayant en direction de Carcassonne.
Point kilométrique 131
Je dépasse l’écluse double de Saint-Martin qui se situe sur la rive d’en face, en plein contre-jour : je ne la photographie pas. Juste après les étroits bassins de l’écluse, une petite rigole de sortie est marquée par un muret de séparation, comme à l’écluse de Fonfile. Je vais rencontrer plusieurs fois cet aménagement, dont j’ignore la fonction, sur mon parcours. En attendant, je continue ma route vers l’écluse de l’Aiguille à Puichéric, qui était à l’origine la 50e du parcours (aujourd’hui la 48e en fonction).
Point kilométrique 133
Juste avant l’écluse, des sculptures surgissent aux détours du chemin. Il règne ici une atmosphère bien joyeuse : on se chahute en manœuvrant pour passer les deux bassins. L’ambiance est à la rigolade, et ce n’est pas la jovialité de l’éclusier qu’il va ralentir ces élans.
Joël Barthès, qui travaille pour les V.N.F. depuis 1982, entretient avec soin les abords de l’écluse, très fleurie. Mais ce n’est pas tout ! Éclusier-sculpteur, il expose ses créations réalisées à partir de matériaux de récupération tout autour de l’écluse.
Je traverse le pont pour admirer ses œuvres de plus près. Des personnages aux regards facétieux côtoient d’étranges volatiles…
Tonneaux, bouts de métal divers et chaînes de vélo ont trouvé un second souffle animal dans l’esprit créatif de cet artiste.
Certains objets en ferraille ont été repêchés directement dans le canal du Midi, pendant les mois d’hivernage, quand il est vidé et nettoyé.
Plusieurs sculptures sont mécanisées, mais l’éclusier est tout triste de m’annoncer qu’elles ne bougeront pas aujourd’hui, suite à un problème d’électricité. Le courant est coupé : même m’écluse fonctionne sur un générateur.
Les œuvres sont vraiment faites de bric et de broc, mais elles ne manquent pas de poésie. Pour preuve, juste à côté d’un Brassens fumant sa pipe, on peut trouver une sculpture portant le doux nom d’Envol Puichimérique.
Joël Barthès présente chaque année ses nouvelles créations dans une exposition à ciel ouvert. Vous pourrez en profiter si vous passez dans le coin entre le 1er avril et le 1er novembre.
La maison éclusière, de taille moyenne, est le lieu de résidence de l’éclusier. Elle abrite également son atelier, que jouxte un jardinet aménagé avec soin.
Le chemin de halage continue désormais du côté de la maison éclusière. Je ne changerai plus de côté jusqu’au tunnel du Malpas, au point kilométrique 199.
Après l’écluse, un crocodile s’ennuie tout seul, de même qu’un éléphanteau sur la rive d’en face. Le crocodile a été installé sur un petit muret qui longe la double rigole à la sortie de l’écluse. Ces voies de dérivation m’intriguent : je ne vois pas à quoi elles pouvaient servir… Sauf s’il y avait des moulins dans le coin.
À peine plus loin, le chemin continue sur l’aqueduc (ou pont canal) de l’Aiguille. En dessous passe la rigole de l’Étang, qui a permis d’évacuer les eaux de l’étang de Marseillette dans l’Aude au début du XVIIe siècle. Je m’installe sous un arbre. La température a bien grimpé, aussi je décide de rester un peu plus longtemps à l’ombre avant de reprendre la route.
En repartant, je n’ai qu’une seule pensée : OÙ SONT LES AAAAARBRES ?
Le chemin est totalement à découvert, le soleil est piquant. Mon téléphone chauffe, et je suis cuite. Seule chose agréable, le chemin est désert, et je profite de cette accalmie avant le débarquement des vélocipèdes.
Je m’approche du pont de Puichéric. Au loin, on peut apercevoir le clocher de Notre-Dame de Puichéric (dite aussi église de l’Assomption). Comme souvent dans la région, l’édifice a été remanié au fil des siècles. Le bâtiment actuel a été bâti sur une église des XIIe-XIIIe siècles, aux dimensions plus modestes. Le clocher date quant à lui du XIVe.
Une statue de la vierge en marbre blanc de Carrare, appelée Notre-Dame de Beauvoir, a été au cœur de plusieurs légendes locales. Promise à la Chartreuse d’Escoussans, en Gironde, elle fut transportée par le canal du Midi. À hauteur du pont de Puichéric, l’embarcation stoppa net, comme si une force irrésistible l’empêchait d’avancer plus avant. La statue aurait été débarquée sur le chemin de halage, conduite jusqu’à l’église et installée dans une croisée. Une autre version fait quant à elle état d’un problème technique : la statue était trop haute pour passer sous le pont. Quelle que soit l’origine de son aura mystérieuse, Notre-Dame de Beauvoir fait encore aujourd’hui l’objet d’un pèlerinage.
De l’autre côté du pont de Puichéric, je découvre une vision charmante, digne d’une carte postale.
Je m’abrite un instant sous le peu d’ombre disponible. Mais il faut que je me remette en route… C’est reparti pour une séance de cuisson !
Point kilométrique 136
Juste avant la prochaine écluse, un pont de l’ancienne ligne de chemin de fer reliant Moux à Caunes-Minervois chevauche le canal du Midi. Les fameux marbres de Caunes, dont je parlais lors de l’étape précédente, passaient sur cette voie, en activité entre 1875 et 1972.
Me voilà parvenue à l‘écluse double de Puichéric. Bonne surprise, l’éclusier tient une buvette et propose divers rafraîchissements. Je sirote une eau gazeuse en papotant avec quelques touristes qui patientent pendant que les bassins se vident.
Un employé des V.N.F. s’approche : «Vous êtes la fille qui fait le canal du Midi à pied ? Vous avez raison, c’est tellement mieux qu’en vélo !» Ah ! Enfin quelqu’un qui ne me dit pas que je suis folle !
Je quitte l’écluse après un passage au point d’eau… Et aux toilettes. Car oui, il faut aborder ici un sujet crucial : les pauses pipi. Si aux abords de Toulouse la végétation est dense, les paysages se modifient après Carcassonne, et deviennent plus arides. Il suffit de regarder la photo précédente : une allée bien rectiligne, à découvert, donnant sur des champs. Heureusement, la chaleur faisant son effet, les litres d’eau absorbés semblent quitter mon organisme via la sudation avant même d’atteindre ma vessie.
En attendant, il me reste pas mal de route avant d’atteindre mon point de chute.
Encore une fois, une rigole apparaît à la sortie de l’écluse : elle passe par une petite voûte. Ici aussi le chancre coloré a été dévastateur… Il faudra un paquet d’années avant que ces arbrisseaux soient en mesure d’habiller le chemin de halage d’un manteau végétal.
Depuis que j’ai entrepris cette marche, j’ai l’impression que mes sens se décuplent. Je suis à l’écoute du moindre bruissement dans la végétation… Les yeux grands ouverts pour profiter du paysage. Tons d’ocre, ciel bleu, et parfois quelques pointes de couleurs plus vives, comme le rose de cette plante sauvage.
Devant moi se profilent maintenant les silhouettes des cuves de la cave coopérative L’Avenir, fondée en 1931 à La Redorte. Le commerce du blé, puis du vin, ont fait la fortune de cette commune d’un millier d’habitants. Pendant l’entre-deux-guerres, de nombreux négociants y ont installé leurs chais.
Ça y est, je passe la barre des 15 kilomètres de marche ! Je traverse le pont et me dirige vers le Maison du Port la Fabrique, qui abrite l’annexe saisonnière de l’office de tourisme Grand Carcassonne.
J’y trouve la péniche Le Tourmente amarrée en plein soleil. Autour d’elle, une équipe s’agite : il faut que tout soit prêt pour le concert du soir. La péniche est en effet le QG et la scène flottante du festival Convivencia qui se promène sur le canal depuis plus de vingt ans. Le Tourmente multiplie les allers/retours sur la voie d’eau avec dans ses cales expositions, musiques du monde, vins à déguster, feux d’artifice… 26 groupes, 14 étapes en 1 mois ! Un festival à ne pas manquer, qui se tient cette année du 24 juin – 27 juillet 2018 (#TotalCopinage).
Au milieu du port, le pont-canal du Rivassel traverse le petit ruisseau de Naval. Installée au même niveau, la halte nautique Port-la-Fabrique dispose d’un point d’eau… Et d’une douche ! Je craque (et refais même une petite lessive pour la route).
Après avoir déniché un coin d’ombre, je déballe les restes du repas de la veille, tellement copieux que j’ai largement de quoi casser une croûte. Derrière moi, le porche d’une maison porte le souvenir du 4 septembre 1870, date de proclamation de la République française.
En quittant les lieux, je croise mes copines vélocipèdes avec qui j’ai dîné la veille dans notre fabuleux gîte à tonneaux.
Point kilométrique 140
Je trouve sur ma route un pont rectiligne en calcaire. Un numéro est inscrit sur son flanc droit : 37. Il faudrait deviner à quoi cela correspond…
Mais c’est sous l’arche du pont que le spectacle commence, alors que s’annonce l’épanchoir de l’Argent-Double et ses 11 arches. Conçu par Vauban, ses travaux ont débuté en 1677.
Sous cette ligne de 11 arches, un épanchoir et un déversoir, qui permettent tous deux le débordement des eaux excédentaires dans l’Argent-Double, en contre-bas, une rivière qui prend sa source dans la Montagne noire.
Au regard du lexique des blasons, le «double argent» désigne l’or. La rivière a-t-elle eu un passé aurifère ? Autre explication plus probable, un terme gallo-romain évoquait des eaux «claires comme de l’argent», Argens-Dubro.
Réalisé en pierres de taille par le maître-maçon bitterois Jean David, l’épanchoir de l’Argent-Double a été achevé en 1694.
Une vanne y a été ajoutée sur le tablier bien plus tard, permettant de d’évacuer le trop-plein d’eau par le fond du canal. Et c’est grâce à ce tablier que le promeneur peut se balader sur l’épanchoir.
Plus loin, le pont-canal de la Redorte (ou aqueduc de l’Argent-Double, ou Passelis, 1688) permet cette fois-ci au canal de passer par-dessus l’Argent-Double. On y marche presque sur l’eau. Pas étonnant que l’aqueduc ait été un lieu de baignade apprécié des Redortais au début du XXe siècle.
Juste après, la bâtisse accueillant la dînée (le déjeuner) du 3e jour de voyage de la barque de Poste a été reconvertie en centre d’exploitation des Voies Navigables de France. Une fois de plus, le bâtiment est en contre-jour : je ne tente même pas la photo.
Le chemin me rapproche maintenant du pont de la Métairie du Bois, sis non loin du domaine viticole de Michel Sahin.
Je marque une courte pause le temps d’admirer ce pont en arc plein cintre posé au milieu de nulle part. Et je découvre, comme à chaque fois sur ce type d’ouvrage, une pierre passe-corde cisaillée par les mailles de halage.
Et c’est parti pour le chaud ! Je commence doucement à lâcher prise : les ouvrages s’enchaînant par endroits, je décide de ne pas tout photographier. Et de ne me concentrer que sur ce qui apparaît sur mon trajet de marche. Mon objectif : rejoindre au plus vite l’écluse de Jouarres car j’ai SOIF !
Point kilométrique 142
Voici donc la 50e écluse du parcours depuis Toulouse. Sur la façade de la maison éclusière, une plaque de cocher indique la distance jusqu’au logement de la Redorte, snobé auparavant.
Juste après l’écluse (et sa buvette), une pierre taillée porte en inscription le nombre 70. S’agit-il d’une borne dominiale, censée délimiter le domaine du canal du Midi ?
Je passe le petit pont-canal chevauchant le ruisseau de Jouarres. C’est l’un des trois ponts-canaux originellement construits par Riquet. Quant au petit ruisseau, il alimente l’étang… Où je vais me baigner !!!
J’arrive au pont de Jouarres, où je quitte le chemin de halage.
Cette demeure à l’imposant portail néogothique attire cependant mon attention. C’est l’entrée du château de Jouarres-le-Vieux, qui abrite désormais une résidence vacances. Une cave coopérative de vinification a été installée dans les anciennes dépendances du château.
Je traverse le pont et me dirige vers l’étang. Je l’ignore, mais un autre ouvrage intéressant se cache au cœur des vignes, non loin de là : l’aqueduc de l’étang de Jouarres.
Impossible de faire trempette de ce côté là de l’étang. La plage se situe en face, il me faut donc en faire le tour par un petit sentier. Mais la perspective de la baignade rend moins difficile les 40 minutes de marche supplémentaires !
Le sentier est absolument charmant, très sauvage et d’essences variées. Je me fraye un chemin à travers les joncs…
… Mais à force de rêvasser, je me perds un peu (=shame). Je vois bien où est le lac, mais j’ai perdu la trace du chemin. Je me retrouve au beau milieu d’un champ d’oliviers, à partir duquel j’improvise un nouveau parcours.
Finalement, je traverse toute une oliveraie avant de retomber sur mes pattes un peu plus loin.
Un dernier chemin sinueux et j’arrive enfin devants le lac argileux. Je jette mon sac et cours profiter de ses eaux fraîches. Après quelques longueurs, je fais la la planche, abandonnant tout le poids de la marche dans un instant magique.
En me séchant je papote avec deux toulousains intrigués par mon attirail. De passage dans le coin, et ils se proposent de me déposer en voiture à Homps. Je ne dis pas non.
Point kilométrique 145
J’attends mon hôte du soir au bord du canal du Midi, sur le quai des Négociants. Le port de Homps, l’un des plus importants du canal au XIXe siècle, est le seul à avoir été aménagé en forme de L pour permettre aux embarcations de pivoter. Pendant des décennies, les gabares chargées en vins, navigant à destination de Bordeaux et Sète, s’y sont croisées. Il y a même eu quelques incidents : en 1853, une sapinette de 23 mètres contenant 350 barriques a fait naufrage dans le port !
Martjin, dont je suis la première couchsurfeuse, a la gentillesse de venir me chercher sur le port. Après avoir acheté quelques victuailles (et du vin) pour la soirée, je découvre sa superbe maison de village, entièrement retapée de ses mains.
Nous nous installons dans la cuisine, puis sur la terrasse. Au menu : apéro saucisson et Gorge Fraîche (justement une bière que je voulais goûter), pastèque, melon, tomates mures à souhait, tarte à la tomate, fromages et Minervois. Et après on voudrait que je retourne vivre à Paris !
À nouveau, j’ai la chance d’être accueillie par un hôte fantastique. Il s’agit bien plus d’un moment de partage et d’échange que d’un simple hébergement. Pendant des heures, nous parlons voyage et rencontre, aventure, errance… Et danse ! Avant d’être rattrapés par le sommeil… Au dodo !
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De Marseillette à Homps
17km de canal, 22 km en tout dans la journée
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Pour briller en société
(et gagner des camemberts au Trivial Pursuit)
Parlons un peu pinard, et sigles !
*A.O.C. (Appellation d’Origine Contrôlée) Créée en 1935 pour protéger les noms des vins, la qualité des terroirs et leurs caractéristiques, elle indique aujourd’hui que le produit est fabriqué dans une zone géographique déterminée selon des usages «locaux, loyaux et constants». Ce label est attribué par l’I.N.A.O. (Institut National des Appellation d’Origine).
A.O.P. (Appellation d’Origine Protégée)
Signe attribué en fonction d’un cahier des charges établi par l’Union Européenne. En 2009, le label A.O.P. a remplacé l’A.O.C. Mais l’A.O.C. reste tout de même un pré-requis indispensable pour obtenir l’A.O.P. Et malgré la création de l’A.O.P., l’A.O.C., considérée comme un gage de qualité, peut encore être utilisée sous la forme d’une mention. C’est compliqué ? Ben oui.
I.G.P. (Indication Géographique Protégée)
Créé en 1992, le sigle I.G.P. a remplacé l’appellation «vin de pays». Pour se voir attribué ce «signe», il faut qu’au moins une des étapes de culture ou de vinification ait été réalisée dans une zone géographique restreinte ou un lieu déterminé.
Mais on se rappellera qu’un vin sans aucune appellation ou indication de ce type peut être absolument délicieux !
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Prochaine étape
Étape 7 : de Homps à Ouveillan – 31 km
Tout savoir sur ce projet de micro-aventure : par ici.
Tout lire depuis le début : c’est par là !
Bonjour Alison.
Sur une de mes publications, la réponse à une des questions que vous vous posez dans votre article :
https://croqueurdenature.wordpress.com/2018/03/23/canal-du-midi-2012-2018-1-6/
Heureux de découvrir votre site. Je traverse la France à pied du nord au sud et le voyage m’a mené pour quelques kilomètres le long du canal du Midi (entre l’écluse d’Homps et la Redorte). Votre site est très bien documenté et a été une source précieuse d’informations complémentaires.
Merci beaucoup pour votre message, François. Je vous souhaite tout le meilleur pour votre (grande) marche !
Barcelona je prépare le chemin du canal avec mon époux qui me suivra avec scout électrique qui roule à 5km à l’heure donc vous permet ses que c’est possible et pour les gites en sachant que il a une autonomie de 18km Merci si vous pouviez me renseigner Merci
Bonjour, je ne sais pas du tout si le canal du Midi est accessible aux véhicules électriques de type scooter. Ils sont tolérés près des grandes villes, mais ce n’est pas sûr qu’ils soient autorisés sur la voie verte. Comme je le raconte dans différents articles, parfois le chemin est mal entretenu, et il est difficile d’avancer, même avec un simple vélo.
Vous trouverez des hébergements tout au long du parcours, il y en a pour tous les budgets, des campings aux chambres d’hôtes en château ! Je vous conseille de regarder du côté des offices du tourisme des différents « pays » que vous allez traverser (Lauragais, Carcassonnais, Bitterois) ils sont généralement de bon conseil !
Je vous souhaite un très bon voyage le long de la voie d’eau !