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Blogtrip : visite de Montauban

Un réveil matinal, un point de rendez-vous dans Toulouse et me voilà partie sur la route avec Cindy, du blog And so my dreams came true… Direction le Tarn-et-Garonne, où l’agence de développement touristique nous a conviées à un weekend découverte, en itinérance dans le département. Premier arrêt : Montauban. Tout le monde descend ! En avant pour la visite de la ville.

 

Arrivées à l’office de Tourisme de la ville, où nous attend une guide conférencière, on nous remet un chouette tote bag plein de programmes découverte et de goodies : jus de pomme, eau, lunettes de soleil et éventail… On en aura besoin ! Après les présentations d’usage, nous voilà parties toutes les trois à la découverte des ruelles du cœur de ville.

 

Passion heurtoirs de porte

Très vite, je suis happée par des détails qui n’échappent pas à mon œil devenu expert : DES HEURTOIRS DE PORTE !

Oui, c’est peut-être l’une des plus grandes passion de ma vie, après le café ! Lors de chacun de mes voyages, je ramène un nombre considérable de photos de portes cochères, de volets, d’encadrements de porte et d’ornements divers… Et de heurtoirs de porte, qu’on retrouve sur les portes des maisons bourgeoises et des hôtels particuliers. Comme sur la première photo de la série (hôtel Jonathan Garrisson dit hôtel d’Elbreil, en haut à gauche), mais parfois aussi sur des maisons plus modestes. Bref, pas facile de suivre une visite de Montauban avec moi qui m’arrête toutes les 2 secondes.

mosaïque de heurtoirs de porte dans les rues de Montaubanmosaïque de heurtoirs de porte dans les rues de Montauban

Question de goût, et de mode !

Les marteaux de porte varient d’une région à une autre, selon les modes, et les modèles proposés par les artisans locaux. C’est par exemple le cas de la célèbre main, baguée ou non, tenant une boule ou une pomme, très populaire dans le Sud. Parfois il s’agit d’un simple anneau en laiton, symbole d’asile : «saisir l’anneau d’une église » signifiant à la fois demander l’hospitalité et se mettre sous la protection d’un lieu sacré. Sur cette première série, on trouve également un anneau rehaussé d’une clochette, symbole de l’alerte. Sa forme s’inspire de celle des cloches marines qu’on trouvait sur les bateaux pour sonner l’alarme.

Autre détail, côté fenêtre, une tête de bergère (le truc pour faire tenir les volets, en haut à droite), à l’effigie d’un mage bleu

mosaïque de heurtoirs de porte dans les rues de Montaubanmosaïque de heurtoirs de porte dans les rues de Montauban

Petites bêtes et autres symboles

Poissons, griffons, béliers, monstres marins, lions, coquilles Saint-Jacques, chérubins, marmousets et divinités grecques figuraient bien souvent sur ces dispositifs, ancêtres de la sonnette et de l’interphone. À part l’anneau, on trouve aussi des heurtoirs en pendeloque (ou pendentif), appelés «pleureuses d’amour(s)». Ils symbolisent l’attente de l’homme énamouré devant la porte de sa bien aimée (eh oui, le SMS « Je suis en bas », ça fait gagner du temps).

mosaïque de heurtoirs de porte dans les rues de Montaubanmosaïque de heurtoirs de porte dans les rues de Montauban

Montauban, ville des ferronniers d’art

L’architecture d’un bâtiment raconte pas mal de choses sur son époque. Mais les fioritures qui y sont ajoutées dévoilent quelque chose du caractère même des anciens propriétaires, de leurs goûts, de leurs centres d’intérêt. Voilà pourquoi je suis fascinée par ces différents parements d’antan, ouvragés avec soin par les ferronniers du coin pour personnaliser demeures et bâtisses d’importance. Autant vous dire qu’à Montauban, je n’ai pas été déçue.

Place du Coq, les décorations végétales des portes du tribunal de grande instance tranchent avec l’architecture sobre, presque austère, du lieu. Lieu construit entre 1837 à 1839 par l’architecte Fragneau dans le style néo-classique, si vous voulez tout savoir.

ferronnerie sur les portes du palais de justice de montauban, place du coq    détail ferronnerie sur les portes du palais de justice de montauban, place du coq

Clin d’œil à la musique occitane

Plus loin, en bas d’un immeuble, c’est le le thème de la musique qui a été illustré. Trois des plus vieux instruments joués dans le sud de la France y sont représentés : un tambourin ou tambour de basque (avec ses cymbalettes), une sorte de cornemuse (peut-être une boudègue, un instrument occitan), et une flûte de pan (instrument pastoral très populaire en Méditerranée depuis la Grèce ancienne). Un musicien, un mélomane ou un poète célèbre habitait probablement là.

ferronnerie sur le thème de la musique sur une porte à montaubann cornemuse, flûte de pan et tambourin    ferronnerie sur le thème de la musique sur une porte à montaubann cornemuse, flûte de pan et tambourin

Parfois c’est presque un rébus qu’il faut décrypter. Comme avec cette porte, sur laquelle l’on peut voir un ange tenant une missive et nous faisant signe d’être discrets. Quels secrets se cachaient dans cette demeure ?

Dans une autre rue, voici une scène bucolique. Elle représente un oiseau (une hirondelle ?) prêt à s’envoler, sur la branche d’un arbre chargé de fruits, tandis qu’en bas un escargot étire ses antennes…

ange tenant une lettre secrète, ferronnerie sur une porte montauban    alouette et escargot, ferronnerie sur une porte

Des portes qui en jettent !

On peut aussi tomber sur des portes très personnalisées, comme celle-ci, qui représente un couple en habits d’époque. Les deux animaux qui les accompagnent nous renseignent sur leur passe-temps favori. Un chien de chasse se tient aux aguets, aux pieds de l’homme, tandis que la femme exhibe un rapace, qu’elle retient avec une corde ou une chaîne. Sur la porte d’entrée, on trouve également un monogramme dans lequel s’entrelace les initiales de l’éminence qui vivait ici, jadis.

scène galante ferronnerie sur une porte, montauban, rue d'élie    monogramme en ferronnerie sur une porte, montauban, rue d'élie

La Place Nationale et ses galeries

Décollons à présent nos museaux des portes cochères et essayons de voir un peu plus loin. Bifurquons par exemple vers le centre névralgique de Montauban : la Place Nationale. J’ai un bon sens de l’orientation (due aux années passées à chercher des balises dans la boue, en forêt, à l’époque où mes parents m’avaient inscrite de force dans une équipe de course d’orientation, merci papa et maman) aussi il est assez rare que je me perde.

Si vous êtes comme moi, vous pouvez vous amuser en vous plaçant au centre de la place. Fermez les yeux et tournez sur vous-mêmes. Bon courage pour retrouver votre chemin ! La place se présente comme un grand rectangle, aux 4 coins duquel on peut emprunter non pas une mais deux rues, soient 8 rues de la ville convergeant vers ce point central.

vue de la place nationale de montauban, de ses commerces et ses arcades  différentes vues de la place nationale de montauban, de ses commerces et ses arcades

Autre particularité de cette place : elle possède 4 galeries doubles à arcades. Ici, la cité d’origine (XIIe siècle) avait la forme d’un damier. Sur ce point culminant de la ville se tenait la Place des Couverts. Le nom désignait les passages voûtés fabriqués avec les matériaux du coin : du bois et de l’argile. La place présentait déjà une double rangée de couverts. Dans le fond, les boutiques et magasins en dur, et sur la galerie extérieure, les étals des chalands. Mais la place n’accueillait pas que des activités commerciales : s’y exprimaient également les pouvoirs municipaux (maison consulaire, borne des proclamations) et judiciaires (pilori, remplacé par une croix de bois).

différentes vues de la place nationale de montauban, de ses commerces et ses arcades    vue de la place nationale de montauban, de ses commerces et ses arcades

Histoire de la place

Au XVIIe, après deux incendies, les consuls demandent au roi que le bois soit remplacé par du solide. C’est ainsi que la brique foraine fait son arrivée. Les voûtes en bois sont remplacées progressivement par ce nouveau matériau. Et la place est renommée Place Royale, histoire que les familles protestantes de la ville se souviennent de qui c’est le chef dans le pays montalbanais.

Aujourd’hui, les terrasses des cafés ont remplacé les étals marchands. La place, autrefois très animée, est devenue un lieu où il fait bon musarder, et se perdre en déambulant d’une porte à une autre.

vue de la place nationale de montauban, de ses commerces et ses arcades    différentes vues de la place nationale de montauban, de ses commerces et ses arcades

Visite des hôtels particuliers

Flânons maintenant dans les ruelles alentours. L’autre truc cool, à Montauban, à part la profusion de heurtoirs de porte, ce sont les cours intérieures et autres passages secrets. On y accède par des porches voûtés, construits en pierre de taille et en brique foraine. À ne pas rater lors de votre visite.
Notre guide nous amène ainsi vers une jolie boutique de fleuriste, située au rez-de-chaussée d’un hôtel particulier, au 62 rue de la Résistance. C’est l’hôtel Marthe Blanche (ou Blanchez, ou hôtel d’Escorbiac de Billières, ou de Furbeyre, a priori ici tout le monde a voulu lui donner son nom). En fond de cour, une jolie porte art déco menant à un escalier d’apparat.

Plusieurs hôtels particuliers de Montauban ont été construits suivant une structure appelée « palais-bloc ». Dans cette configuration, le logis donne sur la rue. Certains hôtels en cœur de ville sont traversants d’une rue à une autre. Ils possèdent ainsi un passage couvert, que l’on emprunte depuis la rue. Le passage débouche sur une cour intérieure, laquelle distribue les autres ailes du bâtiment (logements des domestiques, écuries, diverses réserves).

cour intérieure dans le centre de montauban magasin de fleuriste    cour intérieure dans le centre de montauban magasin de fleuriste

Passages (des) secrets

Avec le temps, une grande partie de ces bâtisses ont été divisées en logements individuels et en commerces. Au 25 rue de la République on peut désormais siroter un thé dans la cour paisible de l’ancien hôtel de Blazy, un lieu autrefois animé d’une certaine tension.
En effet, la Cour des Aides y siégeait au XVIIe siècle. On venait y régler les contentieux fiscaux, des histoires d’impôts (octroi, gabelle), les problèmes de contrebande. Le bâtiment abrite avec l’ancien hôtel d’Elbreil de Scorbiac (15 place Franklin Roosevelt) le passage de la Cour des aides (ou du Vieux Palais), qui permet de relier la rue de la République à la place Franklin Roosevelt (la place de la cathédrale).
Pratique si on veut éviter de saluer une connaissance. Hop, on prend le raccourci en se faufilant dans le passage, ni vu, ni connu !
Un peu plus loin, rue Lacaze, profitez-en pour jeter un coup d’oeil à l’escalier d’apparat de l’hôtel Herpailler-Duchenau (aussi hôtel de Montet-Noganet), qui possède aussi un très beau passage voûté.

cour intérieure dans le centre de montauban    détail d'une gage d'escaliers cour intérieure dans le centre de montauban

Montauban, à la grande époque…

Aujourd’hui Montauban est considérée comme une « petite ville » de la région Occitanie. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Après la Guerre de Cent Ans, après les épidémies de peste et les vagues de froid, après les 96 jours de siège contre l’armée royale de Louis XIII, la ville connaît à la fin du XVIIe siècle un karma un peu plus favorable.
Montauban devient capitale régionale et commence à jouir d’un sacré rayonnement commercial. Économiquement parlant, la ville est à son apogée. On s’enrichit beaucoup à Montauban (enfin, pas tout le monde, bien évidemment). Les minoteries (pour la farine) tournent à plein régime, comme les fabriques de faïences, les tisseries de laine et de soie.
Les nombreux hôtels particuliers que compte la ville témoignent de cette époque de bonne fortune. En terme de réussite sociale, ils étaient un peu l’équivalent de la villa d’architecte aux Maldives aujourd’hui. Difficile d’imaginer qu’une seule famille vivait dans ces bâtisses ultra imposantes !

cour intérieure dans le centre de montauban   cour intérieure dans le centre de montauban

La maison aux caryatides

Plus loin, devant une façade, la guide prononce un nom qui sonne familier : Virebent, patronyme d’une célèbre famille d’entrepreneurs originaire de Launaguet. En 1831, Auguste Virebent et ses frères montent une entreprise familiale destinée à la fabrication d’ornements en terre cuite, près de Toulouse.

Ils produisent en série des moulures dont les formes sont inspirées par les sculptures des palais antiques et les décorations du Moyen-Âge et de la Renaissance. Terre cuite et stuc imitent la pierre et le marbre, et ce luxe a prix cassé séduit la bourgeoisie.

L’entreprise met en place un système de catalogues pour montrer les modèles et les nouveautés proposées. Les décors deviennent rapidement populaires dans toute la région. On ne compte plus les édifices qui portent la marque des Virebent à Toulouse et ailleurs (allez voir le site de l’association Les Amis de Virebent pour en savoir plus).

maison dite des caryatides à Montauban    maison dite des caryatides à Montauban

Au 16 Place Franklin Roosevel, l’ancien Hôtel des Postes de Montauban est aussi appelé « maison des caryatides » en référence aux trois fausses statues qui ornent sa loggia. Elles ont été moulées d’après un modèle de Jean Goujon sculpté en 1550 pour le Palais du Louvre… Modèle lui-même inspiré des dessins des caryatides du temple grec de l’Acropole d’Athènes, l’Erechthéion !

Un bon moyen de se démarquer de ses voisins à une époque où on réalignait les façades dans les rues des centres-villes, et où les nouvelles constructions présentaient une architecture un peu simplette : le style néoclassique était né.

Au rez-de-chaussée de l’immeuble se trouvait le bureau central assurant le service des transports locaux, et son incessant ballet des calèches et omnibus à destination des villes alentours.

Le patrimoine religieux de Montauban

Sur cette même place, la guide s’arrête devant une bâtisse imposante, et nous demande de quel type de bâtiment il s’agit. Un palais de justice ? Non, c’est la Cathédrale de la ville, Notre-Dame-de-l’Assomption (consacrée en 1707). Son architecture se démarque de celle des ruelles alentour. Et c’est justement l’effet qui a été recherché à sa construction : en mettre plein la vue aux protestants montalbanais. Et leur montrer la majesté de la religion du roi.

façade de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban    façade de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban

Montauban a été l’une des capitales du protestantisme entre 1530 et 1629, avant que le catholicisme ne soit réimplanté de force. Le roi balance du lourd pour asseoir son autorité, et les architectes royaux suivent le mouvement. Colonnes, tours, frontispice, pilastres, armes du roi… La cathédrale est érigée sur le point culminant de la ville, et construite (en partie) en pierre blanche pour trancher avec l’architecture alentour. Bref, un bâtiment qui veut en imposer.

Une cathédrale « classique »

À l’intérieur, idem, on fait toujours dans le style classique. La longue perspective des voûtes de la nef mène au chœur et à l’autel, situés sous une coupole. Les statues géantes représentant les gardiens des évangiles, œuvres du sculpteur toulousain Marc Arcis, étaient autrefois teintées de pastel et visibles sur la façade. Elles ont trouvé refuge à l’intérieur de la cathédrale, car la pierre calcaire dont elles sont faites s’est fortement abîmée au fil des années.

Statue des évangélistes de la façade de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban   autel de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban

Même le plafond n’est pas en reste : en levant la tête, on tombe sur les médaillons de Marc Arcis représentant les vertus cardinales. La force, la tempérance, la justice et la prudence, sont symbolisées respectivement par une colonne, un éléphant (!), une balance et un miroir.

Le musée Ingres est fermé pour rénovation jusqu’à fin 2019, mais on a tout de même droit à un aperçu du coup de pinceau du maître avec Le vœu de Louis XIII (1824), peint à Florence. Il représente le roi, en 1638, se soumettant à la Vierge Marie et plaçant sous sa protection de royaume de France.

plafond de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban    Bras gauche du transept Le vœu de Louis XIII peinte par Ingres pour la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban

Plus loin, au milieu des dorures des décors muraux émerge la toile intitulée L’apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie (1863), réalisée par Armand Cambon, peintre montalbanais, ami et disciple d’Ingres.

détail de la grille du Bras gauche du Transept de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban    Vision de Marguerite-Marie, religieuse de la Visitation par Armand Cambon élève et ami d'Ingres dans le Bras droit du Transept de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption de Montauban

Une église bombardée

Un peu plus loin dans ville, on change de style avec l’église Saint-Jacques (XIIIe siècle), monument phare de l’architecture gothique méridionale. Pendant les guerres de religion, elle a été utilisée en tour de guet (clocher). Sa façade porte encore les impacts des boulets de canons de l’armée royale tirés lors du siège de 1621 (en haut de la première image).

   

La mosaïque créée au-dessus du portail néoroman est assez originale dans le genre pixel art vieille école. Sur le côté, une jolie porte permet d’entrer dans l’édifice : l’intérieur est plus sombre, mais les traces de peintures polychromes égayent l’ensemble. À noter devant cette entrée, une croix en calade, dessinée à l’aide de galets pêchés dans les rivières du coin. On retrouve d’ailleurs des motifs caladés dans plusieurs coin de la ville : sur les ponts, devant la cathédrale…

     

Montauban et ses commerces d’antan

Quelques photos de façades de commerces, prises au hasard des rues. En haut à gauche, au rez-de-chaussée de l’hôtel de Bonencontre, la droguerie Couderc, qui est l’une des plus vieilles boutiques de la ville (rue Fraîche). Juste à côté, La Maison du Bas, et son enseigne peinte à la main.

droguerie couderc à montauban   maison du bas à montauban

Également peinte à la main, l’enseigne de ce magasin vendant des dessus de lits, dans le quartier Villenouvelle (rue Saint Jean). Plus récente, la façade pleine de couleurs de la boutique de jouet Dans ma Cabane (rue Michelet).

façade magasin ancien à montauban    Dans ma cabane magasin à Montauban

Les marchés de Montauban

Pour finir, si vous êtes de passage à Montauban, consultez le site de l’office de Tourisme pour prendre les horaires des différents marchés qui se tiennent en ville. Lors de notre visite avec Cindy, on a pu apprécier les parfums de melons et d’abricots bien mûrs provenant des étals. Le marché des producteurs rassemble tous les samedis matins maraîchers, fruitiers, viticulteurs et autres producteurs locaux ayant choisi les circuits courts pour vendre leurs produits.

Pour les petites courses en dehors des jours de marché, direction le marché couvert de place Nationale. Il propose également des produits locaux, et est ouvert tous les matins du mardi au dimanche.

 

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Quelques infos pratiques

Pour tout savoir sur tout, rendez-vous à l’office de tourisme du Grand Montauban. Il se trouve en cœur de ville, dans un ancien hôtel particulier hyper imposant acheté au XVIIe par les Jésuites, qui y ont implanté leur collège et leur chapelle (actuelle église Saint-Joseph)… Le bâtiment a subi de nombreuses modifications au cours des siècles. Utilisé comme collège jusqu’en 1961, il abrite désormais la DRAC, le conservatoire de Danse, l’office de Tourisme et le centre du Patrimoine.

4 Rue du Collège – Ouvert en saison de 9:30 à 18:30 (fermé le dimanche après-midi)

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Pour se rendre à Montauban

Depuis Paris

En train, ce sont 14 départs par jour, entre 6 h 30 et 22 h, le trajet dure en moyenne 5 h pour rejoindre Montauban.

Si vous partez de la gare d’Austerlitz, les premiers prix (fréquents) sont proposés à partir de 15 €, pour un trajet de 6 h. Depuis la gare Montparnasse (TGV), c’est plus rapide, mais plus cher, du fait et vous n’échapperez pas aux correspondances (Bordeaux ou Toulouse).

Depuis Toulouse

Nombreux trajets quotidien Toulouse-Montauban sont proposés en covoiturage : comptez 50 min en journée, Et 1h/1h15 en heure de pointe, pour un trajet aller de 4 ou 5 €.

En train, ce sont près de 30 départs par jour, entre 6 h et 20 h 30. Le trajet Toulouse-Montauban dure en moyenne 35 min, et les prix sont super accessibles aux aussi : comptez entre 5 et 10 € pour un billet !

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Où dormir ?

Nous n’avons pas passé la nuit à Montauban, aussi je n’ai pas de lieux spécifiques à vous recommander. Cependant :

  • vous pourrez trouver pas mal d’adresses sur le site de l’office du Tarn-et-Garonne (onglet « Séjourner »)
  • on n’oublie pas le super site de l’association Accueil Paysan qui propose des gîtes, des chambres d’hôtes et même du camping à la ferme.
  • à surveiller de près, le site des Oiseaux de Passage, la plateforme de slow tourisme qui s’implante doucement sur le territoire.

Lire la suite de nos aventures en Tarn-et-Garonne : c’est par là !

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Petite précision éditoriale : s’il peut m’arriver parfois d’être invitée à découvrir des destinations, je ne suis pas pour autant rémunérée pour écrire mes articles. Je reste entièrement libre de donner mon avis sur les activités proposées. Les contenus que je publie, les réactions enthousiastes que je peux avoir, sont le reflet de mon expérience, de ma personnalité, et de mes centres d’intérêt (nature, patrimoine historique, flâneries, contemplation) !

 

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