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Canal du Midi Étape 5 : de Carcassonne jusqu’à Marseillette à pied

Bateau fait de bric et de broc avant Marseillette

Le canal du Midi, de Carcassonne à Marseillette. À pied ! Où il est question d’une marcheuse braillant Le Géant de Papier, rêvant de blocs de marbre flottant sur le canal du Midi, comptant les moulins et se prenant pour Bacchus le temps d’une nuit.

 

Point kilométrique 105

Première nuit en couchsurfing le long du canal du Midi ! Je me lève de bonne heure. Quelques étirements, beaucoup de baillements. Je laisse un petit mot pour mon hôte, Hakim, et je pars sur la pointe des pieds vers ma prochaine destination : Marseillette.

Les ruelles de Carcassonne sont bien tranquilles en ce tout début de matinée. Près du port, je trouve une boulangerie et une épicerie ouvertes. Un peu de pain, des fruits et une belle tomate, un bout de fromage et me voilà fin prête pour cette nouvelle journée de marche.

Je rejoins le canal. Le ciel se fait déjà noir et menaçant. Les photos de la matinée promettent d’être bien sombres (mais ça s’arrangera plus tard). Je dépasse le port et la gare de Carcassonne et regagne le chemin de halage qui longe la N118, près de laquelle je remarque un panneau signalétique Michelin en béton (1910-1970), qui ravira les fans de ghost sign.

C’est l’heure de pointe sur la nationale, je presse le pas pour sortir au plus vite de cette zone péri-urbaine. Vite, vite, je veux quitter la civilisation ! Un vent un écorner les bœufs, qui souffle de face, ralentit mes aspirations.

Mes pieds sont lourds et endoloris, le début de la journée est difficile. Je me motive et braillant à tue tête Le géant de papier* (« moi l’homme lourd au cœur d’acier »), quand je réalise que quelqu’un marche depuis plusieurs minutes derrière moi (#shame). J’accélère jusqu’à l’écluse Saint-Jean (point kilométrique 108), dont je vous épargne la photo totalement ratée.

Changement de perspective au niveau du pont de Friedland (1810), qui offre un beau point de vue sur le canal qui, ici, s’étire au loin sur un tracé rectiligne. Cyprès et pins forment une allée en plantation serrée, aménagée pour calmer l’effet des vents.

Juste avant les écluses du Fresquel, j’emprunte le pont-canal du même nom. Sur l’un de ses côtés, une plaque de cocher en fonte indique l’altitude du site par rapport au niveau de la mer.

Tout au long de cette étape, le ruban du canal du Midi jouera à s’entrelacer avec un fleuve et une rivière : l’Aude et le Fresquel. Le pont-canal enjambe ce dernier, qui est un affluent de l’Aude.

Point kilométrique 109

Situées côte à côte, deux écluses (une double et une simple) permettent aux embarcations de franchir trois bassins. Elles ont été construites en 1810, date à laquelle Carcassonne fut raccordée à la voie d’eau. C’est d’ailleurs ici que l’ancien canal, qui contournait jadis la ville, rencontre la nouvelle voie fluviale.

Il est encore tôt. Les employés des V.N.F. se mettent à leurs postes ; l’un d’eux grimpe dans la tour de contrôle qui lui permet de manœuvrer l’écluse du Fresquel double et celle du Fresquel simple.

Les abords du site sont dénu(d)és d’arbres : les platanes malades ont été abattus. Je continue sur le bief de l’Évêque, pas tout à fait réveillée. D’ailleurs je manque l’épanchoir de Carques ainsi que le pont Rouge, sur la pile duquel se trouve un repère de crue de l’Aude datant de 1910.

Sur la commune de Villemoustaussou, aux limites du domaine de la Mijane (dite aussi Mijeanne ou Méjane), un pont du XVIIe siècle passe par-dessus le canal. Sa particularité : une sorte de galerie y a été percée pour ménager un passage aux haleurs de bateau.  À l’approche du pont, un coup d’accélération était donné à la barque tractée par les chevaux. Une fois que l’embarcation s’engouffrait sous le pont, la maille reliant le bateau aux bêtes était détachée et lâchée, puis récupérée tout de suite de l’autre côté.

Ce travail de force du halage a imprimé sa marque au fil des années. Lors des prises d’élan, les cordes ont frotté l’entrée du petit tunnel, et cisaillé le roc. Sur le côté gauche, une sorte de tube en métal a probablement été installé au XIXe siècle pour remplacer les rouleaux de bois qui se trouvaient généralement sur ce type d’ouvrage.

Pour les plus joueurs d’entre vous, le pont de la Mijane est également recensé comme spot de Geocaching. Ses pierres anciennes présentent en effet des cavités propices aux cachettes.

Plus loin, à Villedubert, j’atteins un pont-canal faisant office de déversoir qui enjambe un ru affluent de l’Aude, avant le lieu-dit Villecarla. Il s’agit de l’épanchoir de Trapel (ou de l’aqueduc déversoir de Trapel, je n’y comprends plus rien**), construit en 1689.

Le soleil commence enfin à montrer le bout de son nez. C’est toujours un bonheur de marcher en début de matinée. Les vélocipèdes n’ont pas encore déboulé sur le chemin, et j’avance dans la fraîcheur sans croiser âme qui vive (mais avec Le Géant de Papier en tête).

Point kilométrique 112

J’arrive à l’écluse de l’Évêque. Je n’y avais pas prêté attention, mais les plaques de cocher du parcours portent toutes des informations complémentaires par rapport à celles rencontrées auparavant. Ici, la distance qui sépare le site de la « prise d’eau du Fresquel » est mentionnée.

Au coin de la maison éclusière, plusieurs repères de crue font référence aux terribles inondations connues dans la région au XIXe siècle, notamment celles de la nuit de 1891, pendant laquelle l’Aude est sortie de son lit.

Fresquel, Orbiel, Aude, Cesse, Orb, Hérault : les six cours d’eau qui croisent la route du canal se sont souvent montrés impétueux. Et ce fut Vauban, le célèbre ingénieur hydraulicien, qui remédia à l’absence d’ouvrages permettant la régulation du niveau des eaux du canal… Les dégâts et les importants coûts de réparation causés par les crues justifiant l’ajout d’épanchoirs, de déversoirs et de ponts-aqueducs.

Le bief, encore ombragé il y a un instant, continue en plein soleil. Ça et là, des arbrisseaux ont été plantés pour remplacer les platanes (je ne suis pas botaniste, mais on dirait des peupliers).

Aujourd’hui terrain de jeu des joggeurs, marcheurs scandinaves et autres coureurs cyclistes, le canal du Midi était autrefois connu pour une activité certes physique, mais moins sponsorisée par les fabricants de leggings en nylon : le transport viticole. Cabardès, La-Clape, Corbières, Fitou, Minervois, Malepère et Limoux ont longtemps cheminé par la voie d’eau. Début 1900, la section ferroviaire reliant Carcassonne à Caunes concurrença cette activité de fret sur le canal.

Point kilométrique 113

L’écluse de Villedubert est digne d’une carte postale, avec sa bouée de sauvetage accrochée à la façade de la maison de l’éclusier, et la vigne suspendue au-dessous de la plaque de cocher, qui rappelle la richesse des vignobles languedociens.

Mais le vin n’était pas la seule marchandise transportée sur le canal. Le long de ces biefs flottaient autrefois… Des blocs de marbres ! Et oui ! Chargés sur de solides barques, ils remontaient le canal du Midi, puis la Garonne, ils se promenaient sur l’Océan, rejoignaient la Manche et atteignaient enfin la capitale via la Seine.

Dans la vallée de l’Argent-Double, la ville de Caunes-Minervois comptait des mines de manganèse mais aussi d’importantes carrières de marbre. Versailles, les Invalides, l’opéra Garnier et le Louvre portent un peu du trésor du sol caunois dans leurs majestueuses carcasses (tout comme le Capitole à Toulouse).

Sur le côté de la maison éclusière, la crue de l’Aude de 1820 est à nouveau mentionnée par un repère. De même que celle du 01/08/1872 . Un autre repère de crue m’étonne un peu plus : celui du 23/05/1910 concernant le débordement du Fresquel… Censé se jeter dans l’Aude en amont.

Je poursuis sur le bief de Trèbes. Par ici, de nouvelles essences d’arbres font leur apparition, modifiant peu à peu le paysage.

Les premiers pins parasol étirent leurs têtes touffues vers le ciel. Tiens, je fredonne Brassens maintenant. Plus loin, des plantations de platanes tout neufs se révèlent dans les méandres que dessine le canal, et qui le rapprochent de l’Aude.

Le chemin de halage est bordé d’herbes folles. Dans l’air, ça sent le Sud.

Point kilométrique 116

Au bout d’une autre allée, je rencontre un pont à dos d’âne. C’est le pont de la Rode, qui rallie Villedubert, avec son arche à la ligne très pure, typique des ponts du canal du Midi. Il est rare qu’un ouvrage construit par Riquet n’ait pas été remanié par la suite : le pont est resté dans son jus.

Juste après, une rigole part vers l’ancien canal de dérivation rejoignant l’Orbiel, qui s’achève sur un barrage. Jusqu’au milieu des années 1980, les manœuvres de ce barrage étaient placées sous la responsabilité de deux femmes (une mère, puis sa fille). Dans les années 1990 des travaux de consolidation ont été effectués et depuis, cette prise d’eau n’est plus en activité.

J’avance à présent sur le pont-canal (ou aqueduc) de l’Orbiel (aussi appelé pont Vauban). Conçu en 1688 par Vauban sur la butte du Plô, c’est l’un des plus anciens du canal du Midi, et de France. Sous ses trois arches passe l’Orbiel, qui rejoint l’Aude un peu plus loin.

Le premier tronçon du canal réalisé entre 1666 et 1673 s’achevait jadis ici. Aujourd’hui, Trèbes se situe à mi-distance du canal du Midi.

Lors de sa mise en service en 1681, le siège local de la direction du canal fut installé à Trèbes. On y régissait le périmètre allant de l’écluse de Jouarres (en aval) jusqu’à la fin du bief de Lalande (en amont). Puis, lorsque le canal est arrivé à Carcassonne, le siège de la division y a été transféré.

La ville accueillait également une étape de la barque de poste, la « couchée » de la deuxième journée de navigation. L’hostellerie dans laquelle logeaient les voyageur a disparu.

J’avais repéré Trèbes comme potentiel point d’eau. Finalement, je m’octroie un petit apéro et opte pour une bière accompagnée de patatas bravas, dégustées aux Vignes de Bacchus, sur le port.

Grosse affluence sur le canal : je bulle en observant les bateaux de locations manœuvrer. Je souffre toujours d’une ÉNORME ampoule à l’arrière du talon et cette pause est aussi l’occasion de troquer mes chaussures de rando contre des runnings, plus légères.

En face du port, sur la route de Béziers, se trouve toujours la maison de la direction et le logement du garde vérificateur, tous deux en attente d’un projet de reconversion. La première maison fut édifiée au début du XVIIIe siècle, il est probable que celle du garde ait été construite peu de temps après.

Je reprends la marche, et atteins rapidement les moulins de Trèbes. L’un d’eux, construit au XVIIIe siècle, comprenait autrefois un logement de meunier et un jardin. Le site accueille aujourd’hui un restaurant.

Point kilométrique 118

À Trèbes, la chute d’eau occasionnée par la dénivellation a engendré la construction d’une écluse triple, taillée dans la roche. La force de ce courant, si dangereux pour les embarcations, a longtemps profité aux moulins bâtis sur les rives du canal.

Un premier moulin fut donc édifié à Trèbes en 1768. Puis un second a été construit dans les années 1795-1800. Vers 1830, une minoterie a été installée pour remplacer l’un de ces moulins. Le site deviendra plus tard la minoterie Jougla, encore en activité au XXe siècle.

Plus loin, je dépasse le petit épanchoir Saint-Julia, un ouvrage du XIXe siècle.

Nouveau changement de paysage : j’avance le long de falaises taillées et aménagées «en rideaux», le long desquelles la terre oscille entre l’ocre et les teintes rougeâtres.

Perdue dans les broussailles, une vanne de régulation émerge au bord du chemin de halage.

Je me retrouve à nouveau en plein soleil. Les quelques arbres épars sont loin de me fournir suffisamment d’ombre.

J’atteins maintenant une construction hybride, sorte de passerelle métallique posée sur une construction faite de pierres anciennes, le tout formant le pont Saint-Julia.

J’aperçois plus loin la première borne dominiale de la journée, au pied de laquelle je fais une petite pause ombragée… Le chemin serpente au loin, bordés de tout jeunes platanes qui eux non plus ne me protègeront pas du soleil.

Je passe sous le pont-passerelle par l’étroite bande qui y fut aménagée à l’époque pour le passage des bêtes de somme, la «banquette». De l’autre côté, des roseaux, des champs de blé, et quelques douces collines au bout de ce paysage.

Une parcelle de vignes a été plantée tout au bord du canal. Les ceps semblent naître de ses eaux. Puis le canal se remet à serpenter comme une rivière. Ces enchaînements de belles courbes font la particularité du canal du Midi, au regard d’autres voies d’eau du nord de l’Europe, très rectilignes.

Après les vignes, c’est au tour des oliviers de faire leur apparition, remplacés plus loin par des arbres fruitiers. L’air transporte ces épices, ces doux parfums du Sud-Ouest, alors que mon pas vient se caler sur la mélodies des cigales.

J’arrive maintenant à hauteur du fief seigneurial de Millepetit, un domaine agricole et viticole. Le château a été construit au milieu du XIXe siècle sur une demeure plus ancienne, dont ne subsiste qu’une partie de la tour d’observation, encore visible aujourd’hui (et partiellement datée du XIIe siècle). Un haut pigeonnier surplombe le canal. Pas sûr qu’il ait eu pour fonction première d’accueillir les volatiles dans son nichoir…

À proximité, un autre pont de pierre, lui aussi «customisé» par une passerelle métallique : c’est le pont de Millepetit. Ces petits ponts servaient à rétablir des communications interrompues avec l’arrivée du canal, barrière liquide séparant les terres. Au fil des années, les ponts de grand chemin et les ponts de «traverse» (qui coupent au plus court) sont venus s’ajouter aux quelques ouvrages initialement prévus par Riquet.

Sur ma droite, une allée menant à des parcelles de vignes prises en sandwich entre l’Aude et le canal du Midi. Je marque la pause, et repère une charmante cabane perchée dans un arbre.

Le bief continue à dérouler ses lignes sinueuses le long d’un chemin bordé de tilleuls et d’abricotiers.

Dans un virage, je tombe sur une série de bornes de halage aux dimensions impressionnantes, installées de part et d’autre du canal. La manœuvre des barques a imprimé des stries profondes dans la matière : les pierres sont totalement mordues par le passage de la maille.

Point kilométrique 122

Me voilà au pont de Millegrand, en partie daté du XVIIe siècle, qui chevauche le canal du Midi.

Ici, le paysage devient un peu foufou alors que je quitte le Carcassonnais pour entrer dans le Minervois. Les arbres prennent des teintes étonnantes, lumineuses. Des petites falaises, dans lesquelles nichent les Guêpiers d’Europe aux couleurs fauves, surplombent le canal.

C’est dans ce secteur qu’une sorte de cabane flottante a élu domicile. Un petit campement a été établi à côté de cette embarcation alternative. Je m’approche et découvre un panneau sur lequel est inscrit : «Ministère Universel». Ça me va ! Dommage, il n’y a personne dans les environs, j’aurais bien aimé papoter avec les habitants de cette étrange maisonnette faite de bric et de broc.

À force de m’émerveiller tous les 20 mètres, j’ai raté deux ouvrages gérant le retrait des eaux excédentaires en amont de Marseillette, dont l’épanchoir de Mercier, qui passe par-dessus le ruisseau des Escanals. Je me rattrape avec cette vanne de régulation, aperçue plus loin.

Des peupliers blancs ont été planté récemment le long du bief. Ils y côtoient cyprès, chênes et pins y résidant depuis fort longtemps. Le chemin caillouteux sur lequel je progresse maltraite mes pieds endoloris. Il est temps que je parvienne à destination, ça commence à piquer.

Point kilométrique 127

Encore quelques virages et l’église du village Marseillette pointe enfin le bout de son clocher.  La fin de la journée de marche est annoncée. Mais il me reste encore 2 kilomètres pour rejoindre mon point de chute, Le Relais Occitan, au lieu-dit Le Beauvoir. Le choix de ce gîte, situé vers Capendu, s’est fait à la dernière minute. À 22€ la nuit petit déjeuner inclus, en pleine saison, je serais probablement installée en dortoirs.

Je bifurque sur une petite route de campagne après avoir demandé mon chemin. Je presse le pas, car la lumière décline. Derrière moi, l’orage menace à nouveau.

J’atteins un ensemble de bâtisses qui s’élèvent au cœur d’un complexe viticole. Vieilles pierres et vignes : bon programme, d’autant que le lieu semble charmant.

Après avoir été accueillie très chaleureusement par la propriétaire, je découvre que je vais passer la nuit… dans un tonneau ! Enfin, un foudre qui contenait jadis du vin. Grande surprise ! Le Relais Occitan propose en effet des hébergements très originaux dans cette ancienne cave viticole transformée en gîte.

Des dortoirs ont été aménagés dans deux grandes cuves à vin, les anciennes demeures des ouvriers du domaine sont désormais des chambres d’hôtes et quatre foudres ont été transformées en trois chambrettes et une salle de bain. À l’étage, l’ancien chai, devenu lieu d’exposition, s’ouvre sur une grande cuisine, dans laquelle circulent des petits oiseaux.

Ohlala, je suis super bien tombée !

Je prends possession de mon tonneau, bientôt rejointe par deux copines vélocipèdes qui seront mes voisines pour la nuit. Elles m’indiquent qu’un traiteur local livre des menus tout compris à 12 euros : je ne pouvais pas rêver mieux. J’appelle aussitôt. Le traiteur marie un de ses enfants aujourd’hui, mais prend tout de même le temps de faire un crochet pour me livrer un repas gargantuesque (#whaaaaat #kindness).

Je file sous la douche, avant d’attaquer ma lessive quotidienne. Puis je m’attable avec mes deux amies d’un soir. Nous papotons jusqu’à ce que la lumière commence à décliner. Je fais un petit tour digestif autour du domaine, observe les chiroptères virevolter au dessus des grandes vignes qui s’étendent à perte de vue, trottine jusqu’à mon tonneau et m’écroule sur le lit. Rideau.

*Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, j’ai un jukebox tout pourrit dans la tête, qui passe des morceaux en mode aléatoire environ 24h/24.

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De Carcassonne à Marseillette à pied

22 km de canal, 25 km en tout dans la journée

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Pour briller en société

(et gagner des camemberts au Trivial Pursuit)

**Épanchoirs, déversoirs… quelles différences ?

Les épanchoirs comme les déversoirs permettent de rendre automatique la sortie des eaux excédentaires. La langue française étant fantastique, on retiendra que les déversoirs déversent l’eau par le haut (par-dessus bord). Les épanchoirs, quant à eux, épanchent la flotte par le fond (grâce à des vannes), de même qu’à l’apéro nous épanchons notre soif… par le haut ?

Quoi ? On n’y comprend plus rien ? C’est bien ce que je disais !

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Prochaine étape

Étape 6 – De Marseillette à Homps – 20 km

 

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